Joseph Ebagnérin a pris les commandes de l’union générale des travailleurs(UGTCI).Hier, à la bourse du travail de Treichville le siège de la centrale syndicale, il a organisé sa première activité avec la réception de la caravane de l’intégration venue du Sénégal et conduite par Mme Annie Diouf, secrétaire nationale chargée de l’informel à la confédération nationale des travailleurs du Sénégal(CNTS).Elle a été reçue par Mme Guiéhoa Mariétou, secrétaire générale adjointe, représentant le nouveau SG de l’Ugtci. «L’UGTCI est bien dirigée avec Ebagnerin Joseph», a déclaré hier la secrétaire générale adjointe, Mme Coulibaly Mariétou épouse Guiéhoa, à la caravane de l’intégration conduite par Mme Annie Diouf, secrétaire nationale chargée de l'informel à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (CNTS), pour mettre un terme aux soucis des personnes qui pensent que leur centrale syndicale est au bord de l’implosion. La cérémonie d’échanges d’expériences entre ces deux responsables s’est déroulée hier à la Bourse du travail à Treichville .En visite en Côte d’ivoire pour une durée de 48 heures, cette caravane, organisée également par la Confédération des syndicats autonomes du Sénégal (CSA), plaide pour une extension de la protection sociale aux travailleurs du secteur informel. Mais, elle ne saurait prospérer sans l’appui des centrales syndicales du continent. «Nous voulons un encadrement meilleur, alors nous sollicitons l’appui des centrales syndicales. Car, quand un travailleur est encadré par une centrale syndicale, il connaît mieux ses droits et ses devoirs », explique Mme Annie Diouf. Cette initiative est née au Sénégal à la suite des crises successives qui ont eu un impact énorme sur les travailleurs. «Avec la fermeture de nombreuses entreprises, il n’y avait plus d’emplois au Sénégal. Voila pourquoi, nous avons décidé d’organiser le secteur informel», ajoute Mme Diouf. Le secteur informel compte pour 60% de la population active du Sénégal. Elle est organisée en neuf branches d’activités. Cette caravane a démarré au Mali pour prendre fin en Gambie en passant par la Côte d’ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée. «L’organisation de l’économie du secteur informel est importante», poursuit-elle. C’est pourquoi, elle recommande la relecture des textes qui régissent les centrales syndicales pour la prise en compte et le meilleur soutien des travailleurs du secteur informel. Face aux doléances des militants de la CNTS et de la CSA, la représentante du secrétaire général de l’UGTCI, Mme Coulibaly Mariétou a annoncé que le secteur informel fait partie de la nouvelle vision de l’équipe conduite par Ebagnerin Joseph. «L’économie de l’informel doit être une priorité pour les centrales syndicales si nous voulons sortir du sous développement», a-t-elle souligné.
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